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Genève

La Genève Internationale

Genève ONU

Genève est classée dans le top 10 mondial des villes les plus agréables à vivre, où shopping, culture et gastronomie sont à portée de main. Du fascinant Jet d'eau au sommet enneigé du Mont-Blanc, la ville offre des vues magnifiques. Pôle d'excellence, Genève est le berceau de la haute horlogerie et offre un choix exceptionnel d’hôtels de luxe. La ville accueille toute l’année de nombreuses manifestations d'envergure telles que le Watches & Wonders Geneva (anciennement SIHH, Salon International de la Haute Horlogerie). Capitale de la paix qui a vu naître la Croix-Rouge, Genève est le siège européen des Nations Unies et héberge plus de 200 organisations internationales.

Le jet d'eau

Jet d'eau de Genève

Symbole genevois par excellence, le jet d’eau attire les touristes du monde entier. Pourtant, peu de gens connaissent son histoire. Créé par accident, il est étroitement lié à l’histoire des horlogers genevois : les cabinotiers.

Les cabinotiers ? On appelait ainsi les quelque 4’000 horlogers de la ville, au 18e siècle, qui travaillaient à domicile ou dans de petits ateliers, le plus souvent dans de minuscules « cabines » sous les toits des maisons. Le réseau haute pression de l’usine de la Coulouvrenière allait permettre le développement de petits moteurs à pistons qui concurrencèrent ainsi les moteurs à vapeur. Ils furent promptement installés chez les cabinotiers.

Le premier jet d’eau créé par « accident » (explosion d’une des pompes), a permis aux ingénieurs de découvrir le moyen de régulariser la pression des pompes avant d’être utilisé comme symbole genevois.   

Les Horloges à Genève

Genève est le berceau de l'horlogerie suisse, et bien que les manufactures aient déserté le centre-ville, il suffit de se promener dans ses rues pour voir à quel point les montres sont encore omniprésentes.

L'Horloge fleurie

Horloge fleurie

L'horloge fleurie, plantée ici en 1955. Elle est constituée de huit cercles dont les couleurs varient selon les saisons puisque 6500 fleurs naturelles y sont plantées. L'aiguille des secondes de l'horloge est la plus longue au monde, avec 2,5 mètres.

L'Horloge mécanique de l'Hôtel Cornavin

Autre horloge de tous les records: celle qui se trouve à l'intérieur de l'Hôtel Cornavin, sur le Boulevard James-Fazy. Il s'agit du plus long pendule d'horloge du monde avec très exactement 30 mètres et 2 centimètres. Il s'allonge du rez-de-chaussée de l'hôtel jusqu'au 9ème étage.

L'Horloge du Passage Malbuisson

L'horloge nichée au passage Malbuisson et conçue par Edouard Wirth vaut également le détour. A chaque heure tapante, son carillon de 16 cloches égrène une mélodie qui s'inspire d'un chant de l'Escalade, la fête populaire genevoise qui commémore l'attaque des Savoyards sur la ville en 1602. L'horloge a été construite en 1962.

Les cabinotiers

Cabinotier - l'horloger

L’art des cabinotiers de Saint-Gervais, conjuguant minutie, précision technique et innovation a contribué à la renommée de Genève tout autant que la Réforme. Il a grandement soutenu la prospérité économique de la cité. Il a également insufflé au quartier, populaire mais cultivé, un esprit gouailleur, curieux et militant pour les grandes causes. Par cabinotiers, il faut entendre tous les métiers liés à l’horlogerie qui se spécialisent en monteurs de boîte, guillocheurs, ciseleurs, emboîteurs, doreurs, émailleurs. Des femmes se mettent à fabriquer des chaînettes, à polir les pièces des mouvements ou des boîtes. Peintres sur émail, miniaturistes de talent, inaugurent la tradition des montres de luxe. En 1800, la Fabrique fait vivre 5’000 des 26’000 habitants de la cité.

Les "cabinotiers" se sont forgés une solide réputation par la qualité de leur travail, leur minutie et leur précision. Ils sont enviés et ne se considèrent pas ouvriers comme les autres. Ils constituent une sorte "d’aristocratie ouvrière", se considérant comme des artistes ; on les sait cultivés, fervents lecteurs et défenseurs de Rousseau et de Voltaire. On sait l’admiration de Stendhal qui avait constaté qu’à Genève il n’était pas rare de voir le moindre horloger un peu instruit publier une brochure politique pour faire valoir ses vues.

L'Ecole d'Horlogerie de Genève

Créée en 1823, l’Ecole d’Horlogerie de Genève perpétue le savoir-faire genevois pour le transmettre aux jeunes générations.

Ecole d'Horlogerie de Genève

A la place Longemalle, anciennement place de la Grenette, chaque élève, exclusivement genevois, devait payer lui-même son écolage, réunir et apporter ses propres outils et faire preuve de zèle pendant trois mois avant d’être certain de son admission. Les cours, qui débutaient à cinq heures du matin l’été et à six heures en hiver, du lundi au samedi inclus, étaient dispensés à la lueur de la lampe à huile… 

Au cours du temps, et en fonction des besoins, l’Ecole souvent a déménagé. En 1879, un bâtiment ad hoc fut construit à la rue Necker, où les filles, de plus en plus nombreuses, y firent leurs classes. Après la crise, en 1933, décision fut prise de l’intégrer à l’Ecole des arts et métiers avant de l’installer en 1966 au Petit-Lancy.

Aujourd’hui, l’Ecole d’Horlogerie de la rue du Pont-Butin, accueille 238 élèves par année, accompagnés de 26 enseignants-métier sans compter les enseignants généralistes. Au travers de trois filières spécifiques, ils seront conduits, financés par l’Etat, au fameux CFC, le Certificat Fédéral de Capacité. Son directeur, Pierre Amstutz, en assure tout autant l’administration que les relations avec les entreprises (Rolex, Vacheron Constantin, Chopard et Patek Philippe) où les élèves effectuent des stages.

Dans des conditions plus enviables qu’au XIXème siècle, le parcours n’en demeure pas moins exigeant. Au fil de leurs études, les élèves seront amenés à réaliser entièrement une « montre école » compliquée, propre à recevoir la certification du « Poinçon de Genève » . Près d’une trentaine deviendront ainsi horlogers chaque année. 

En savoir plus www.geneve-tourisme.ch